Je suis trop vert

Pour le jeune héros préadolescent inventé par David Lescot, et pour toute sa 6e D, c’est l’évènement de l’année scolaire : ils vont partir en classe verte. L’auteur signe ici un récit initiatique tendre et caustique sur le monde agricole. Il y met en scène un collégien qui découvre la réalité complexe de la campagne. Un petit bijou à l’humour mordant et au ton remarquablement juste.

En sixième, la classe verte peut rapidement prendre la forme d’une bien drôle d’épreuve. Parce que l’on part souvent loin de chez soi, que l’on y fait l’expérience d’autres règles et d’autres façons de vivre. Hébergé avec ses camarades de classe par un couple de paysans, et guidé par leur fille de son âge, le personnage principal de ce récit d’apprentissage va comprendre qu’à la campagne, le quotidien est moins commode qu’il ne l’imaginait en ville : des levers aux aurores, un contact parfois brutal avec la terre, l’odeur pénible des bêtes, l’apparition de machines monstrueuses… Mais c’est aussi l’occasion d’y faire des rencontres inattendues, de s’émouvoir et de découvrir la beauté de la nature. Après J’ai trop peur et J’ai trop d’amis, l’auteur et metteur en scène David Lescot poursuit sa saga pré-ado tendre et réjouissante. Il dirige trois comédiennes virevoltantes dans un décor minimaliste, comme une boîte pleine de chausse-trappes, en leur offrant des jeux de mots remarquablement troussés. Un prétexte pour rire, au fil de mille et une saynètes hilarantes ; un prétexte également pour poser les bases d’une réflexion sur l’agriculture actuelle. De quoi ravir (à peu près) toutes les générations.

Numéro de licence : 1-L-R-21-009287 2-L-R-21-009285 3-L-R-009286